Atterrissage... (d'un hémisphère à l'autre)
Adelaïde-Paris CDG
20h de vol, plus six heures d'escale à Singapour, un Gong Fu Cha chez "Cha Zhi Lin", charmante Tea House où il fait bon se poser entre deux taxis. Retour à Changi Airport, en un rien de temps, si l'on considère la distance parcourue, me voici propulsé d'un hémisphère à l'autre, changement soudain de saison, de climat, d'heure, de langue et de codes. Pour la première fois de ma vie, je revenais de voyage avec un printemps de plus et pas un automne comme à l'accoutumé ! Cette idée continue de me ravir comme un enfant qui aurait joué une bonne farce au temps qui passe !
Redescendre
Quelle chance ce matin, Il y a cette lumière d'automne absolument magnifique, un soleil généreux avec des rayons qui percent le tapis nuageux enfin éparpillé pour laisser place à un azur qui n'a rien a envier à ceux des autres saisons.
Après un exceptionnel long sommeil récupérateur, jet lag dans les baskets, je me répète qu'il me faut impérativement poser sur papier toutes les impressions de ce voyage extraordinaire, à beaucoup de points de vue, tant qu'elles sont encore fraîchement imprimées dans la mémoire.
Nous avons pendant quatre semaines, traversé quatre états de l'île continent, tout d'abord le New South Wales, Sydney et les blue Mountains, puis nous avons atteins le Queensland par avion, Cairns et sa Rain Forest, la grande barrière de corail, ce fut ensuite au tour du North Territories, Darwin la tropicale, étape imprévue, (en raison d'un incident survenu à l'avion initialement prévu, merci la Quantas), puis finalement à Alice Springs dans le Red Center, nous avons retrouvé Alexis (Cheeers mate, you did such a great job !) et son Toyota Coaster armé d'un trailer, pour dix jours de route et de piste suivant un itinéraire tracé, King's Canyon, Uluru, en traversant la frontière avec le South Australia, Coober Pedy, Marree, les Flinder ranges, avant de rejoindre Adéaïde et Kangaroo Island, ultimes étapes du périple.
Ne garder que le meilleur !
Une telle aventure laisse des traces toutes particulières, parfums, saveurs, couleurs, résonances d'histoires, empreintes d'instantanés, instants de vie partagés qui ne sont pas près de s'effacer, rencontre de personnes humainement géniales et d'autres qui se feront très vite oublier. No comment !
Il est parfois difficile de laisser derrière soi ce parfum d'aventure, cette itinerrance à laquelle on finit par adhérer, être toujours dans le mouvement, puis vivre ensemble, ce que nous avons du oublier, avec des personnes qui ont cette même aspiration pour l'essentiel. (The chamomilia club menbership !). C'est l'atterrissage qui peut être brutal parfois, avec le sentiment que ce qui peuple notre quotidien nous parait tout à coup fade et sans relief, que l'espace qui nous entourait a soudainement rétréci, les couleurs se sont diluées a en devenir presque une teinte monochrome.
Mais peut être est ce l'occasion rêvée de changer d'univers et d'aller vers quelque chose qui nous correspond un peu plus ?
J'ai depuis quelques temps déjà ce désir de quitter la France, aller me confronter à d'autres ailleurs, sentiment d'étouffer ici, morosité ambiante qui vous plombe les plus téméraires, à suivre donc... Une idée qui se précise de plus en plus !
Mais les voyageurs rebondissent toujours et ne se laissent pas envahir par le spleen nostalgique lié à l'attachement, cette proportion a vouloir toujours tout garder, je préfère la notion de détachement, la liberté n'est-elle pas à ce prix ?
Redescendre
Quelle chance ce matin, Il y a cette lumière d'automne absolument magnifique, un soleil généreux avec des rayons qui percent le tapis nuageux enfin éparpillé pour laisser place à un azur qui n'a rien a envier à ceux des autres saisons.
Après un exceptionnel long sommeil récupérateur, jet lag dans les baskets, je me répète qu'il me faut impérativement poser sur papier toutes les impressions de ce voyage extraordinaire, à beaucoup de points de vue, tant qu'elles sont encore fraîchement imprimées dans la mémoire.
Nous avons pendant quatre semaines, traversé quatre états de l'île continent, tout d'abord le New South Wales, Sydney et les blue Mountains, puis nous avons atteins le Queensland par avion, Cairns et sa Rain Forest, la grande barrière de corail, ce fut ensuite au tour du North Territories, Darwin la tropicale, étape imprévue, (en raison d'un incident survenu à l'avion initialement prévu, merci la Quantas), puis finalement à Alice Springs dans le Red Center, nous avons retrouvé Alexis (Cheeers mate, you did such a great job !) et son Toyota Coaster armé d'un trailer, pour dix jours de route et de piste suivant un itinéraire tracé, King's Canyon, Uluru, en traversant la frontière avec le South Australia, Coober Pedy, Marree, les Flinder ranges, avant de rejoindre Adéaïde et Kangaroo Island, ultimes étapes du périple.
Ne garder que le meilleur !
Une telle aventure laisse des traces toutes particulières, parfums, saveurs, couleurs, résonances d'histoires, empreintes d'instantanés, instants de vie partagés qui ne sont pas près de s'effacer, rencontre de personnes humainement géniales et d'autres qui se feront très vite oublier. No comment !
Il est parfois difficile de laisser derrière soi ce parfum d'aventure, cette itinerrance à laquelle on finit par adhérer, être toujours dans le mouvement, puis vivre ensemble, ce que nous avons du oublier, avec des personnes qui ont cette même aspiration pour l'essentiel. (The chamomilia club menbership !). C'est l'atterrissage qui peut être brutal parfois, avec le sentiment que ce qui peuple notre quotidien nous parait tout à coup fade et sans relief, que l'espace qui nous entourait a soudainement rétréci, les couleurs se sont diluées a en devenir presque une teinte monochrome.
Mais peut être est ce l'occasion rêvée de changer d'univers et d'aller vers quelque chose qui nous correspond un peu plus ?
J'ai depuis quelques temps déjà ce désir de quitter la France, aller me confronter à d'autres ailleurs, sentiment d'étouffer ici, morosité ambiante qui vous plombe les plus téméraires, à suivre donc... Une idée qui se précise de plus en plus !
Mais les voyageurs rebondissent toujours et ne se laissent pas envahir par le spleen nostalgique lié à l'attachement, cette proportion a vouloir toujours tout garder, je préfère la notion de détachement, la liberté n'est-elle pas à ce prix ?
"Quand on aime, il faut partir" aimait répéter Monsieur Cendrars, grand voyageur, alors mieux vaut préparer les prochaines escales, se servir de cette nouvelle connaissance pour entrer à nouveau dans un rythme, rempart à toute inertie, synonyme de mort, à l'encontre du mouvement qui lui est la vie !
2 Comments:
J’ai eu la chance de faire ce beau voyage en compagnie de Pascal.
Une chose est sûre ce fût une rencontre inoubliable.
Merci encore.
Carpe Diem.
Raynald from ‘‘The chamomilia club’’
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