23 mai 2006

L'atelier Nomade, Portes ouvertes d'ateliers d'artistes Asnières 21 & 22 mai 2011








21 mai 2006

Art Link


Art Link : Action de relier le monde l'art et celui de l'entreprise

Ce que nous vous apportons
Notre valeur ajoutée est de faire vivre une expérience unique aux acteurs de l’entreprise pour renforcer les valeurs, mieux communiquer, s’enrichir, voyager… à travers l'art.

Nous Connaître
La structure Les Arpenteurs a été créée en 2000 à l’initiative de l’artiste plasticien Pascal Ken. Notre équipe est composée d'artistes, de créateurs et de pédagogues.

Nous offrons un large panel de services en direction de la formation, de l’événementiel ou des voyages d’étude.
Avec à nos concepts Art Link, Art & Entreprise, notre objectif est d’accompagner les entreprises dans la dynamique de leurs programmes de formation.
Nos interventions s’intègrent aux événements tels que conférences, séminaires, rencontres managériales, forums ou Universités...

Philosophie
A travers notre démarche artistique et pédagogique, ce sont le regard, l’écoute et l'émotionnel de chacun qui sont sollicités.
La posture créative se révèle être un outil idéal pour mieux connaître et appréhender son environnement professionnel et développer sa capacité à miLieneux travailler ensemble.

Nos Services
FORMATION
Ateliers Action Painting - Parcours Sensoriels - Ateliers du regard
EVENEMENTS ART LINK
Organisation d’expositions - Résidences d’artistes - Créations Art Link
VOYAGES D'ETUDE

Tea calligraphy







Tea philosophy



Je bois du thé depuis toujours ou presque.
Par goût, certainement, ou peut être par habitude, habitude me direz-vous, synonyme d’automatisme, d’oubli de soi et donc du monde qui nous entoure, terrible constat qui m’a amené sur la piste d’une interrogation majeure :
pourquoi donc aimai-je cette boisson, la plus bue au monde, d’après de ce que l’on dit, « une coupe pour l’humanité », cette boisson si délicate qui invite au voyage, à l’aventure, à la poésie, au partage aussi ?
Quels étaient ses origines, ses mystères, ses codes ?
Je me suis aperçu que je n’en savais presque rien…
Sans plus attendre, je me suis plongé, immergé dans cet univers passionnant, à travers des lectures, «Opium» de Maxence Firmine, « Le Livre du thé » d’Okakura Kakuzo, "Vie du thé, Esprit du thé" de Soshitsu Sen …

Sont venues, de la Chine au Japon en passant par l’Inde, des histoires fascinantes rapportées par des hommes, des mots porteurs d’une résonance toute particulière, « chambre de thé », « du sens de l’art », «des fleurs», une vraie philosophie dédiée à l’harmonie, la pureté, la sagesse et au respect.

J’ai appris le sens des rituels liés à sa préparation, qualité et température de l’eau, choix de la théière, temps d’infusion et dégustation (sans sucre, je vous en prie) !

La dégustation, ce moment rare où le temps s’arrête, où seul compte l’instant présent, tellement précieux.
En solo à l’atelier, entre deux traits de pinceaux à l’encre de chine posés sur le papier de soie, pause nécessaire pour se ressourcer, respirations dans une journée, à deux, en tête à tête, les yeux dans les yeux, moment d’éternité ou bien à plusieurs entre amis, anytime is tea time !

Après les grands Yunnan de Chine que j’appréciais, j’ai fait la connaissance des thés verts japonais, Sencha, Goykuro, puis des Darjeeling « first flush », Puttabong, premières récoltes de printemps, venus entre autres des contreforts de l’Himalaya, autant de saveurs exquises qui me transportent ailleurs de tasses en tasses.

C’est tout naturellement qu’est venu ce désir de faire partager cette passion sous une forme ou une autre.

Un peu plus tard, j’ai fait la connaissance d’une vraie passionnée et érudite en la personne de Carine Baudry, aromaticienne qui œuvre dans le cadre de l’école du thé, au Palais des Thés, après avoir assisté à une séance de dégustation, véritable parcours découverte dans l’univers des arômes qui relient notre mémoire à des souvenirs précis. Après quelques séances de travail, nous avons élaboré un module axé autour de la dégustation et la création, "Parfums et couleurs des thés", une aventure à suivre…

Au fil des tasses et des sachets soigneusement récoltés, j’ai exploré lentement le pouvoir de coloration, de la matière, j’ai commencé un travail mêlant écriture et création graphique, une exploration qui me mènera certainement sous d’autres latitudes, c’est comme un pressentiment…

Saint-Louis du Sénégal

St Louis Hôtel Mermoz Janvier 2006

Je n’avais jamais mis les pieds à Saint-Louis du Sénégal. Je ne sais pas pourquoi mais cette ville me renvoyait l’image d’une autre ville, la Nouvelle-Orléans, véhiculée entre autre par le film d’Allan Parker « Angel Heart » : atmosphère lourde et pesante, ruelles étroites sagement alignées, façades de maisons décrépies, rites vaudous et créatures invisibles qui rôdent à chaque coin de rue, sur fond de jazz bien entendu. Il y a plusieurs raisons de croire à une filiation entre ces jumelles éloignées : la présence de l’océan, le jazz, l’histoire aussi…

Situation insulaire oblige, c’est par le pont Faidherbe que l’on atteint Saint-Louis la coquette, en traversant le grand bras du fleuve Sénégal, majestueux et apparemment paisible. Ici planent les souvenirs d’un autre temps : Hôtel de la Poste, chambre 219, le fantôme de Mermoz est omniprésent, l’aviateur aventurier y séjournait lors de ses escales transatlantiques ouvrant de nouvelles routes aéropostales à bord du Latécoère "Croix du Sud". Mermoz « le Grand », comme aimait le surnommer son ami Saint-Ex. Ce jour de 1936, après un dernier message radio, « coupons moteur droit », c’est un silence infini qui retentit à jamais sur l’océan, au large des côtes de Dakar…

De long en large, de l’île nord à l’île sud, des maisons colorées d’architecture coloniale, une ancienne garnison, la statue du gouverneur Faidherbe, évoquent ce pan de l’histoire durant lequel France et Sénégal étaient étroitement liés.

Plusieurs siècles de présence française et une grande satisfaction cette année à l’annonce de la commémoration de l’abolition de l’esclavage. Réelle volonté ou rattrapage suite à l’énorme gaffe à propos de l'article 4 de la loi du 23 février 2005 sur la nécessité d'enseigner "le rôle positif de la présence française outremer"

Cette chère République sortirait-elle de sa longue léthargie ?
Mais s’agissait-il réellement d’une maladresse ou plutôt d’une vision erronée ?
Pour porter un regard objectif et juste, ne faut-il pas se placer un seul instant du côté du colonisé et s’apercevoir de l’ampleur de la violence que représente cet acte, même si à l’intérieur de ce cadre, nombreux sont ceux qui ont œuvré avec intelligence et respect.

Devoir de mémoire nécessaire, salutaire face à toutes les tragédies de l’humanité que l’on ne peut se permettre ni d’oublier, ni de classer sur échelle d’importance.

Une fois le petit bras du fleuve enjambé (c’est rigolo d’enjamber un bras !!!), c’est la Langue de Barbarie qui s’étend à perte de vue, bande de sable incertaine, toujours en mouvement, dépendante de la force des courants et des vents…
Ici s’ouvre le quartier des pêcheurs. Les rues ne sont pas pavées, les habitations sont plus que sommaires avec des représentations figuratives de Marabouts sur les portes et les devantures. Les gamins en haillons tapent dans des ballons de fortune, des ânes tirent des chargements hasardeux, les poissons aplatis sèchent sur la plage et, sans le laisser paraître, ces aventuriers qui bravent chaque jour l’océan sur des pirogues multicolores sont d’après ce que l’on dit les plus fortunés de la ville.

Deux jours, c’est très court, mais assez pour ressentir cette atmosphère particulière, le charme désuet de Saint-Louis, qui donnent envie d’y séjourner plus de temps, hors du temps…

Transversale africaine #1


lle de Marlodge janvier 2006
Sénégal, maison des esclaves sur l'île de Goré, taxis brousse colorés, forêts de baobabs et pirogues de pêcheurs dans le Siné Saloun...

2000 km dans la poussière, sur des routes défoncées, croisant les taxis brousse bondés qui sillonnent le pays de long en large, gros porteurs en provenance de BAMAKO, sur la transversale qui mène au Mali voisin, pistes de sable bordées de villages de cases, suivant le fleuve majestueux, le littoral et les pêcheurs qui affrontent l'Atlantique avec leurs pirogues multicolores, espaces pacifiques réservés aux oiseaux migrateurs, envols de grands pélicans au-dessus des têtes qui ne pensent plus à rien, à rien qu'à l'instant en sirotant un thé sénégalais avec le gardien du campement...
Mambo est un vrai maître de thé, quelle dextérité. "Un thé à Kédougou", voilà un but de voyage intelligent !

L'Afrique, entre beauté et laideur, misère et richesses, emplie d'incohérences, de différences, un autre monde qui demande un temps d'adaptation mais qui ne laisse guère indifférent celui qui sait voir autrement, qui peut abandonner ses préjugés, ses habitudes et son confort occidental.

L'Afrique porte en elle une vibration de vie que je ne retrouve plus guère ici. L’Europe s'endort, l'Afrique va bientôt s'éveiller… Le continent laissé pour compte est tellement attachant...


Portfolio - œuvres récentes

Sur les murs de Port Louis - fév 2011
photographie - techniques mixtes

Sakura night - mars 2011
photographie - techniques mixtes

Sakura day - mars 2011
photographie - techniques mixtes

Les beaux jours (Beetle on the grass) 2011
photographie - techniques mixtes



Sur les traces de Saint Ex. mars 2010
Photographie - Techniques mixtes



Travaux récents 2011-2009
A noter que toutes les œuvres présentées dans cette rubrique sont en vente et désormais disponibles sous différentes formes :
  • tirage photo lambda
  • impression Digigraphie sur papier d'art
  • impression Diassec
Nous contacter à l'adresse ci-dessous ou M'écrire en bas de page.
les.arpenteurs@wanadoo.fr

Cartes d'art


Trois cartes d'art création Pascal Ken
(tirage limité) sont disponibles à la vente

1-L'amour en correspondance-lettre C
2-
L'amour en correspondance-duo #1
3-J'écris du monde où tout ou presque nous arrive...

Nous contacter à M'écrire en bas de page

Créations graphiques














#1-Carte de vœux Pascalken-Artlink-Graphiks 2010



#3-Carte de vœux EEC 2010



#2-Carte de vœux EEC 2010



#1-Carte de vœux EEC 2010





Carte de vœux EEC 2009



Page d'accueil site internet des Arpenteurs Art Link 2008



Carton invitation Exposition Carnets Itinérants
Ville d'Asnières-sur-seine 2008



Créations graphiques :
habillage web, cartes de vœux, affiches,
supports de communication...


Travaux réalisés pour le conseil général de l'Essonne, l'École Européenne de Chirurgie, (EEC), la Fondation d'entreprise La Poste, Le printemps de Poètes, ville de Palaiseau (91)...

Pour me contacter, veuillez cliquer sur M'écrire en bas de page.

Carnets itinérants

Invisible Australians#1 - 2007 - 80cm x 80cm
techniques mixtes - impression digigraphie sur papier d'art.

Pascal Ken / Carnets Itinérants
Extraits de carnets de voyage, photographie, peinture et installations d’objets divers.

L’exposition
Les Carnets Itinérants sont une compilation d’une dizaine d’œuvres présentées sous la forme d’un carnet de voyage, ou où se croisent écrits et arts graphiques.
Se situant à la frontière de la photographie et de la peinture, ces travaux ont été réalisés à l’aide des outils traditionnels, mais aussi des outils numériques. Les œuvres sont ensuite imprimées sur bâches et papier d’art.

Cette démarche résulte d’un long processus liée à l’observation, à la rencontre de personnages, à la récolte d’éléments divers « in situ », à la suite de plusieurs périples en Australie, au Japon, au Maroc et au Sénégal, effectués entre 2006 et 2008.

Susciter le regard, l’interrogation, la réflexion, ce travail s’inscrit aussi comme manifeste pour la rencontre des cultures, pour la connaissance, mais aussi comme un hommage à tous les peuples et minorités oubliés, notamment les aborigènes d'Australie.


Carnets Itinérants - Extraits
"Invisible Autralians" - Uluru - (Ayers Rock) Australie 2007

Après avoir avalé les 443 km qui nous séparaient d'Alice Springs, commençait à se dessiner à l'horizon l'imposante silhouette d'Uluru.

L'énorme monolite vieux de 400 million d'années, a des airs de caméléon lorsqu'il change de couleur au fil des heures du jour, offrant un spectacle particulièrement saisissant dans la lumière de l'aurore ou celle du crépuscule.

On imagine aisément un esprit issu du temps du rêve, le Dreamtime, ou la création du monde, qui se serait transformé au fil du temps, surgissant des tréfonds la terre, imposant au paysage désertique sa silhouette animale et ses courbes douces et arrondies, travail de l'érosion du temps...

il contient des sources, des mares, des cavernes et des peintures rupestres.

Pas surprenant que nous soyons en présence d'un des hauts lieux sacrés des croyances aborigènes. Il est autorisé d'en faire le tour, mais les aborigènes interdisent son ascension, qui en plus de se révéler être une entreprise périlleuse est avant tout considéré comme une violation de site hautement sacré.


Le Rocher sacré porte ainsi deux noms : Uluru le nom aborigène et Ayers Rock, en hommage à Henry Ayersey, ancien premier ministre de l'Australie méridionale du 19ème siècle. Il faut souligner, qu'il a toujours subsisté une sorte d'incompréhension de la part des blancs qui découvrirent et explorèrent jadis ces territoires immenses et hostiles.

Rare sont ceux qui ont pu saisir la portée et la richesse de la culture des Aborigènes d'Australie.


Un jour en parcourant la bibliothèque de Xavier de Gekko Safari, je tombe sur un livre au titre étonnant "Invisible Autralian", on pouvait donc sillonner le pays de long en large sans rencontrer un aborigène ?

Quel étrange sort pour ce peuple autochtone, que de se retrouver quasi invisible, avec pourtant une présence relevée il y a près de 50000 ans, trace d'une des plus anciennes culture retrouvée sur terre.

Fascinante par certains côtés, déroutante par d'autres aspects, mais aussi différente soit-elle, cette culture inspire un immense respect, culture où l'homme, le monde végétal et animal se rejoignent et croisent en permanence.


Le 13 février 2008, à la surprise générale, le tout nouveau premier ministre australien M.Kevin Rudd a présenté aux communautés aborigènes d'Australie, les excuses de la nation, APOLOGY TO AUSTRALIA'S INDIGENOUS PEOPLES, reconnaissant par là même, les injustices et les souffrances commises durant de longues décennies, attestant ainsi qu'une page, désormais se tournait avec l'engagement du droit égal pour chaque citoyen quel que soit son origine ethnique...


Carnets numériques - Marches et démarche...


En 1999, alors que je travaillais sur un projet de résidence avec une ville d'Europe du nord, je reçus la proposition d'un travail en forme de missions de courtes durées à l'étranger. Je devais pour cela encadrer des groupes de personnes vers des destinations aussi différentes que variées, c'est ainsi que commençèrent mes pérégrinations qui allaient m'emmener des îles Grecques au Maroc, en passant par le Sénégal et plus récemment l'Australie, puis l'archipel du soleil levant...

Depuis toujours j'avais rêvé de ce mouvement, en quête de nomadisme, autant d'occasions de me confronter à l'inconnu tout en récoltant ces fragments d'instantanés qui me sont si chers, paroles, mots, photos, minéraux ou bien couleurs glanées ici et là au fil des itinéraires où je me suis parfois perdu, certainement pour mieux me retrouver...

Une fois cette matière méticuleusement archivée, il ne restait plus qu'à la travailler. Pour cela j'allais mélanger outils et techniques traditionnelles, pinceaux, encres, pigments et outils numériques, devenus eux aussi indispensables à ma création.

Bien sur j'ai pu compter sur de nombreux compagnons de voyage, ils se reconnaîtront à la lecture de ces lignes, merci à eux, du fond du cœur, certains périples auraient pu prendre la tournure de cauchemars. Merci aussi à Nicolas Bouvier, Bruce Chatwin, Théodore Monod sans qui ces travaux n'auraient pas été ce qu'ils sont.


Regards sur une possible rencontre
En observant attentivement nos sociétés ultra modernes, il apparaît bien vite, à travers le grand angle de l’objectif, la somme d’une multitude de microcosmes bien hermétiques les uns aux autres.

Si l’on zoome d’un peu plus près, l’on peut voir poindre à l’horizon ce fléau nommé communautarisme, alors qu’une société dotée d’une mosaïque culturelle pourrait se révéler être d’une immense richesse, on constate avec effroi les signes avant-coureurs du repli identitaire, du « chacun chez lui », « t’es qui toi ? Non j’te parle pas ! ».

Mais comment s’ouvrir à l’autre, à l’inconnu, alors que nous avons été éduqués avec comme référence des sectorisations bien délimitées, étiquetées, rangées convenablement…
Le classique ne côtoie que très rarement le moderne, les lettres ne s’associent guère aux mathématiques, les arts ne fréquentent pas les sciences, le sérieux ayant beaucoup de mal avec le comique, le figuratif ne supportant l’abstrait et ainsi de suite. pourtant…

De ces frontières apparentes, nous sommes tous un peu responsables parce qu’elles n’existent que dans nos esprits somnolents, qui ne demandent qu’à vibrer au son d’un réveil salutaire. Certes, elles nous ont été transmises, mais rien ne nous empêche d’en prendre conscience et de les balayer tout en nous risquant à de nouvelles expériences !

Utopiste ?
Trublion ou électron libre débarqué d’un territoire imaginaire, l’artiste est un des nombreux « capteurs » de l’air du temps, bien décidé à déclencher des réactions à partir de son œuvre, entre chaos et harmonie, à bousculer les idées reçues, à déconstruire pour mieux rebâtir, à livrer une parole lorsqu’elle n’est exprimée que tout bas, à apporter un autre regard. à déranger, à susciter réflexion, interrogation ou bien émerveillement…

Rencontre
Sans une vraie rencontre, rien n’est possible, il est déterminant pour l’artiste d’aller à la rencontre de publics, de construire des ponts, des passerelles entre univers différents, tisser des liens apparemment impossibles, improbables. Il lui faut aussi démystifier le sacro-saint statut de l’Artiste perché sur son piédestal, corriger le malentendu actuel qui consiste à confondre création, art, artiste et médiatisation, enfin rétablir la confiance à travers la mise en place d’espaces interactifs rendus possibles grâce au travail de tous les acteurs du paysage culturel afin de permettre la rencontre indispensable à tout échange.
Le rôle à jouer par l’artiste dans nos sociétés est déterminant, pas plus important, mais pas moindre que celui joué par tous les autres acteurs qui participent, dans quelque domaine que ce soit, à l’éducation, à la recherche, au développement afin de bâtir les édifices de demain, ouverts sur des horizons dégagés et lumineux.

Inlassable voyageur
Dans démarche, il y a marche, marche à suivre, mouvement. La mienne est liée au voyage, au déplacement, à ce que j’aime exprimer par « le transport poétique ».
Etre dans un nouveau rapport au monde, à soi-même et aux autres…

Est-ce que ce sont toutes ces lettres reçues dans l’enfance, oblitérées avec la mention « Air Mail », ou le besoin insatiable d’aller voir ailleurs, de nourrir une soif de connaissance, la quête d’une vie autre, bousculant façon de penser et impliquant la confrontation à l’inconnu ?

Biographie


Plasticien - Photographe - Consultant en entreprise

Naissance en 1962 à LIBOURNE (33), pays de vignes, en bordure de l’Atlantique…


VOYAGEUR DU MONDE

A travers de nombreux périples aux quatre coins du monde, c'est la découverte et la rencontre des cultures qui s'inscrivent comme la source majeur d'inspiration du travail pictural de Pascal Ken.

Récolter in situ, la matière première : écrits, photos, pigments, papiers, objets divers...

Autant d'éléments à retravailler, qui viendront s'insérer dans un monde d'images se situant à la frontière de la peinture et de la photographie...


Art>Link CONCEPTS ART & ENTREPRISE

Relier le monde de l'art et celui de l'entreprise, à travers la formation par le détour ou la création d'événements artistiques, sont les objectifs de la structure LES ARPENTEURS, créée à l'initiative de Pascal Ken, où celui-ci développe les concepts Art > Link autour des thématiques récurantes de l'entreprise d'aujourd'hui : Dynamique et cohésion d'équipe, créativité, innovation, valeurs...


Visual Artist - Photographer - Art Coach

Born in 1962 in LIBOURNE (33), near Bordeaux, vineyard aera next to the Atlantic Ocean…


GLOBE TROTTER

The major source of inspiration of the pictorial work of Pascal Ken comes from traveling the world, meeting and discovering different cultures, different people, different places…

Collecting in situ, raw material : various writings, photographs, pigments, papers, objects…

As many elements to be worked again, reinvented, with traditional and digital techniques mixed together, which will come to fit in a world of images being situated in between painting and photography…


ART>LINK CONCEPTS Art dedicated to Corporate

Building links between art and corporate, Pascal Ken has created different concepts using art as a powerful tool for coaching and management.

Theses workshop are using the creative state to help everyone to develop his own capacities as being more efficient working together.

Through our artistic and teaching step, all senses are requested and a new vision comes out from theses art experiences.

Common topics approached are team-building, values, creativity, innovation….


PARCOURS EN HUIT DATES


2009 - Exposition "Carnet Itinérants" salon du livre- Asnières-sur-Seine - Exposition "Itinéraires Polychromes" ESSEC Paris La Défense.

2008 - Création de l'exposition "Carnets Itinérants" Asnières-sur-seine.

2007 - Création du spectacle multimédia
"ESCALES MONOCHROMES" au théâtre du Chevalet à Noyon (60)

2006 -
“IMPRESSIONS OF AN AUSTRAL JOURNEY", réalisation d’un carnet de voyage et d’une exposition à la suite de plusieurs périples australiens à travers l’île continent.

2005 -
“TASGA ‘N DRAA, traces et impressions d’un atelier nomade” : création d’une centaine d’œuvres plastiques, écrites et photographiques, à la suite d’un voyage artistique dans le sud marocain.

2004 - Création de la Performance
« L’AMOUR EN CORRESPONDANCE passager des rêves de soi » - exposition de peintures, de correspondances amoureuses et concert avec Ken Cargo et le Correspond'Erring Quartet...

2003 - Création de l’exposition
« TRANS POETIC CITY» (Mail Art), présentée dans le métro à la station Saint -Germain-des-Prés dans le cadre du Printemps des Poètes

2002 - Création du concept artistique
"CORRESPOND’ERRANCES“ - exposition Mail Art et concert avec Ken Cargo et le Correspond'Erring Quartet -, programmé dans le cadre du Printemps des Poètes et de Lire en Fête...

2000 - Création des
ARPENTEURS. Résidence et réalisation d’un CD “Le Chemin des Droits“, autour du Droit de l’Enfant - Morsang-sur-Orge (91). Réalisation de travaux graphiques pour le Printemps des Poètes, la Fondation La Poste…

Centres d’intérêt
Pierre Alechinski / Nicolas Bouvier / Maxence Firmine / Peter Gabriel / Jiddhu Krishnamurti / David Lynch / Joni Mitchell / Théodore Monod / Ryuichi Sakamoto...
La Voie Du Thé / Relations & sciences Humaines / Notion de nomadisme / Cultures du Monde / Bleu Indigo Berbère / L’archipel de Géopoétique / Villes océaniques / Gi Gong / Echanges Nord Sud / Démocratie / Droits de l’homme / Journalisme d’investigation /Afrique / Chine / Japon / Maroc / Tibet…

Made in Japan


A day in Tokyo - Japon 2007
Penché sur la carte de la ville, j'essayais de comprendre sa logique, son agencement, où se trouvait son centre névralgique ? Cette mégapole de plus de 8 millions d'habitants, avait-elle plusieurs cœurs en elle qui battaient si fort, pour susciter autant de fascination et d'engouement ?
La ville de tous les possibles, de toutes les rencontres, de toutes les audaces, de tous les mixages, de l'avant garde, de la mode, de la culture branchée, de la cuisine raffinée, la ville électrique la plus extravagante de la planète, où se côtoie en permanence tradition et ultra-modernité !
La capitale de l'Est s'était construite jadis à l'époque d'Edo, en cercles concentriques autour du palais impérial, puis s'était développée par la suite autour de nœuds de communication ou de gares. Il y avait donc plusieurs villes dans la ville, je ne saurais dire pourquoi, mais je savais que j'allais l'aimer...

Aéroport de Narita. me voici donc fraîchement débarqué en ce samedi 07 juillet 2007, une heure et quelques pour rejoindre Tokyo Central, puis direction Ykebukuro, au nord ouest, par la ligne JR Yamanote Line, la ligne de la ville haute, qui allait devenir mon repère ultime, grâce au grand contour quelle dessine de l'agglomération de Tokyo.
Je n'avais pas beaucoup de temps devant moi, tout au plus une journée, autant dire pas grand chose, vue la superficie de sa majesté. J'aime ce sentiment de découverte, de première fois, de nouveauté, capter l'air du temps, respirer, observer, m'imprégner de toutes choses, des visages croisés, de l'énergie ambiante, tout ce qui fait la particularité d'un lieu. Je n'ai aucune attente, juste me fondre dans la ville et avancer, marcher, aller de l'avant, j'ai perdu tout espoir, dans le bon sens du terme, je ne suis plus prisonnier d'aucun désir, je n'aspire qu'à une chose, être à l'instant, rien de plus...

Dimanche 8 juillet. 5h55. Réveil matinal dans la lumière pâle et blanchâtre, étendues urbaines à pertes de vue, du 14ème étage du Metropolitan Crown Plaza, il règne un calme apparent. Je plonge un sachet de Sencha dans ma tasse d'au chaude, j'avale mon premier petit déjeuner, bol de riz, œuf cru, sauce shôyu et saumon grillé. Ohïo Gosaïmasu....